Au mois d’Octobre, ARNE CONCEPT a décidé de mettre en avant ses designers français. Occasion pour nous de revenir sur l’aventure ARNE CONCEPT avec une interview de son fondateur, Thomas GISBERT DE CALLAC, qui nous éclaire sur ce « Concept Store » qui fêtera bientôt ses trois ans…
Bonjour Thomas ! Voici à présent plus de trois années qu’ARNE CONCEPT est présent sur le web. Quel bilan fais-tu de ces trois ans d’aventure ?
Bonjour Juliette. Trois ans déjà en effet… Le temps passe vite ! Le bilan est plus que positif. Notre idée de base était de mettre en avant des designers qui n’étaient pas forcement connus du grand public et il semble que nos clients aient plutôt apprécié. Notre choix s’est étoffé, avec la même exigence, et nos clients, initialement français sont à présent européens.
Quelles est la place des designers français dans l’éventail des partenaires ARNE ?
A ce jour, nous avons près de quatre-vingts designers français, avec des productions 100% française. Des équipes aux profils variés, de tout l’hexagone, avec chacun leur style, leur savoir-faire et leur univers. C’est véritablement cette variété que nous recherchons ! Nous allons d’ailleurs proposer tout au long du mois d’octobre des sélections « Made in France »
Et les autres designers ?
Ils sont tous européens, à une dizaine d’exception près (américains et israéliens). Nous travaillons actuellement avec plus de 300 designers différents. Des illustrateurs, des ébénistes, des forgerons, mais aussi des céramistes ou des architectes. Une grande partie d’entre eux proviennent d’Europe du Nord ou le Design et l’ameublement sont une seconde nature, mais nous avons de nombreux partenaires en Espagne, en Grèce et au Portugal, avec pour certains d’entre eux de vraies spécificités comme le travail de la céramique ou du liège. Je rentre justement d’Italie ou j’ai pu rencontrer une artiste qui réalise des horloges en céramique, c’est un projet intéressant que nous allons mettre en avant prochainement.
Et l’ADN des produits ARNE, comment peut-on le résumer ?
Notre devise pourrait être « consommons moins, mais mieux ». Par déformation professionnelle avec mon passage de plus de dix ans dans le marché de l’art et les ventes aux enchères, je dois avouer que j’ai une véritable affection pour l’objet unique, celui qui a été pensé par un artiste et qu’on ne retrouvera pas chez son voisin. C’est cette idée qui nous a animés avec mon équipe, qui partage cette pensée et ces valeurs. Des objets responsables, édités en petite série, de qualité, loin du « prêt à meubler ». Et cela fonctionne, j’en veux pour preuve de récentes acquisition par des musées français !
Mais cela à un coût ?
Naturellement, acheter français ou Européen a un cout. C’est une philosophie également. L’achat d’un meuble ou d’un objet doit être réfléchi. Nos créations s’inscrivent dans la durée et recèlent des qualités de conception, de réalisation et de durabilité que seule une production maitrisée à toutes ses étapes peut revêtir. Notre positionnement se veut responsable, respectueux des savoirs faires et des artisans.
Nous avons compris la philosophie d’ARNE CONCEPT. Comment fonctionne cette structure ?
Afin de réduire les intermédiaires, nous avons décidé d’agir uniquement sur internet. Notre équipe travaille en France, avec un bureau à Paris et un entrepôt en Vendée. C’est une volonté personnelle d’avoir souhaité nous implanter dans cette région d’où je suis originaire, ou l’entreprenariat et le volontarisme sont des qualités dont le département peut s’enorgueillir. Et cela donne de belles surprises car des designers locaux s’adressent à nous !
Parlons futur Thomas, quels sont les projets à venir ?
Pas mal de choses… Nous avons très récemment meublés plusieurs hôtels notamment un magnifique établissement qui vient d’ouvrir à Hossegor. D’autres chantiers sont en cours comme un marché avec des établissements accueillant des personnes handicapés et une auberge de Jeunesse certifiée « Label Vert ». Nous travaillons toujours à la recherche de nouveaux partenaires et songeons à intégrer dans nos collections une sorte de « laboratoire » afin de présenter des œuvres uniques… Mais cela est encore en cours de préparation !
Propos recueillis par Juliette de CHABOT TRAMECOURT