C’est année encore, sous la verrière du Grand-Palais s’ouvre la 23ème Edition de « Paris-Photo », et ce jusqu’au 10 novembre prochain. Occasion pour l’équipe d’ARNE CONCEPT de vous faire profiter du vernissage et de vous donner envie d’aller y jeter un coup d’œil ! Mais pressez-vous, c’est jusqu’à dimanche !
Première foire de photographie au Monde, « Paris-Photo » prend ses quartiers au Grand Palais avant de rejoindre prochainement les Etats-Unis et New York. Pendant ces quelques jours, l’imposante nef devient une galerie éphémère ou 180 exposants du monde entier débarquent pour nous faire découvrir leurs écuries. Des grands noms comme Depardon, Newton ou Man Ray voisinent avec de jeunes « premiers » que nous avons pris plaisir à voir et à rencontrer.
Si la France est fortement représentée, cette édition a pu voir l’émergence de galeries nouvelles aux univers variés. 31 pays sont représentés sur des thématiques éclectiques. Un partie « Curiosa » imaginée par un nouveau commissaire d’exposition trouve sa place cette année, sous l’escalier d’honneur, avec pour thème une sélection d’images érotiques et la sublimation des corps « chics » de Guy Bourdin à la fantaisie parfois osée de Tim Walker… en passant par la Galerie du Jour Agnes B, pour y découvrir le travail de Dmitry Markov
Nos coups de cœur…
La galerie Suzanne Tarasieve nous réserve cette année de belles surprises. En présentant le photographe allemand Juergen Teller, c’est une ode à Paris, à ses rues et à son esprit virevoltant qui nous est présenté avec talent. Dans ce solo Show baptisé « I Love Paris », nous découvrons, sur plus de cinquante clichés, des prises de vue brutes, notamment dans des quartiers tels que la Porte de la Chapelle, mais aussi des portraits vibrants d’icônes hexagonales comme Catherine Deneuve.
La galerie Caroline Smulders, que nous avions déjà évoqué l’an dernier, se fait à nouveau remarquer avec la présentation du travail complexe de Malala Andriala-Vidrazana, artiste malgache, née en 1971. Un travail méticuleux et vif qui vient mettre en exergue les liens entre histoire personnelle et identité culturelle, intimité et universalité, soulignant ainsi le contraste entre la perception du monde par l’Occident et par les pays du Sud.
La galerie Parisienne Camera Obscura, boulevard Raspail, nous offre une sélection remarquable du travail de Sarah Moon, jouant ainsi sur l’image et la forme ainsi que du brillant Arno Rafael Minkkinen et son travail sur les ombres.
Enfin, la galerie Gagosian, qu’on en présente plus, nous transporte dans l’univers du surréalisme avec un trésor redécouvert du prodige Man Ray ( 1890 – 1976) dont un « Violon d’Ingres » et un « Suicide » présentant Kiki de Montparnasse de qui nous fait voyager dans un univers onirique, féminin et fantasmé.
Une édition bluffante, de qualité et envoûtante… En bref : allez-y, c’est super !
La rédaction
PARIS-PHOTO
Jusqu’à dimanche 10 novembre
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